Le départ de quelqu’un d’une entreprise heurte toujours au moins l’intéressé. Une démission est, certes, plus facile à vivre qu’un départ en retraite. Ce dernier signifie qu’un visage familier va partir. Dans tous les cas, le dernier cadeau à offrir à un employé sur le départ est un pot de départ. Ainsi, il faut qu’il soit mémorable. En effet, c’est le dernier souvenir que celui ou celle qui part va garder de l’entreprise. Réciproquement, c’est la dernière image que les futurs anciens collègues auront de la personne qui est sur le départ.
Les invités
Tout le monde au bureau est invité. Malgré des divergences ou des rancunes, ce pot symbolise un nouveau départ. C’est donc l’occasion du pardon et de la franche camaraderie. De toute façon, rappelez-vous que vous ne serez plus là quand ils cancaneront à propos de votre fête. En tout cas, seuls les collègues sont invités, et ils sont informés grâce à une invitation en bonne et due forme. Comme dans le travail, il ne faut pas mélanger la vie familiale et privée à la vie professionnelle.
La nourriture et l’alcool
Les gens sont là pour faire la fête, il faut donc leur offrir à boire et à manger. La première étape est d’avertir la direction concernée de la tenue d’une fête pour telle occasion à telle heure au bureau. Bien sûr si vous choisissez un autre endroit, cette précaution n’a pas lieu d’être prise. La nourriture est à consommer sans modération, contrairement à l’alcool. Étant donné que c’est votre fête, vous êtes responsable des éventuelles casses. Dans ce cas, sachez modérer l’alcool que vous servirez. Ceux qui en veulent plus peuvent s’offrir un after. De toute manière, l’alcool n’est pas obligatoire. Il y a de très bons cocktails sans alcool.
Le discours
Celui-là, par contre, est obligatoire. Le discours de départ n’est pas une occasion de laver le linge sale. Au contraire, c’est le moment de faire sa grande dame ou son gentleman, et de jeter aux oubliettes les vieilles rancœurs et mesquineries. La partie la plus importante est celle des remerciements. Vos êtes obligé de remercier, même si vous partez parce que vous détestez l’entreprise, parce que vous avez quand même passé du temps dans cette boîte. Les remerciements s’adressent d’abord aux collègues, puis au(x) supérieur(s) hiérarchique(s). Le discours n’a pas être très long, mais doit être préparé afin d’éviter les épanchements sentimentaux.